Le président français Emmanuel Macron, en visite au Rwanda pour achever la normalisation des relations entre Paris et Kigali, a reconnu la « responsabilité » de la France lors d’un discours très attendu au Mémorial du génocide où sont inhumés les restes de plus de 250 000 victimes.
Le président français Emmanuel Macron est arrivé jeudi 27 mai au Rwanda avec l’ambition de normaliser enfin des relations bilatérales empoisonnées depuis plus d’un quart de siècle par le rôle joué par la France dans le génocide des Tutsi de 1994.
Ce court déplacement au « pays des mille collines » s’ouvre dans un climat d’optimisme aussi bien à Paris qu’à Kigali.
Emmanuel Macron a affirmé la semaine dernière qu’il aura « à cœur d’écrire une nouvelle page » entre la France et le Rwanda, deux pays qui, selon son homologue Paul Kagame, « ont désormais l’opportunité » de « créer une bonne relation ».
Cette visite devrait consacrer l' »étape finale de normalisation des relations », résume la présidence française.
Une « mémoire pacifiée », « une relation renouée »
Se rendre au Rwanda est « un acte particulièrement fort pour le président de la République » et « c’est le signe (…) d’une mémoire pacifiée, d’une relation renouée », a souligné le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, mercredi.
« C’est la preuve que la volonté du président de la République de regarder notre histoire, notre passé, en face et en toute transparence est la meilleure manière d’avancer », a-t-il ajouté à l’issue du Conseil des ministres.
Emmanuel Macron aura à trouver les mots justes dès son arrivée jeudi matin à Kigali pour son premier déplacement lointain depuis le début de la crise du Covid-19. Il se rendra directement au Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250 000 victimes.
Au cours de ce moment de « solennité particulière », selon l’Élysée, il prononcera un discours très attendu en s’adressant notamment aux « rescapés » de ce génocide qui a fait plus de 800 000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi, entre avril et juillet 1994.
Certaines associations attendent que le président exprime, au nom de la France, des « excuses » pour le rôle joué par Paris entre 1990 et 1994. « Des excuses ne peuvent venir à la demande. Elles doivent être sincères. Ce n’est pas à moi, ou à quiconque, de demander des excuses », a estimé Paul Kagame dans un récent entretien au Monde.
Un rapport « accablant »
Précédent président à s’être rendu à Kigali, en 2010, Nicolas Sarkozy n’avait pas été aussi loin : il avait reconnu de « graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».
You made your point pretty effectively.! https://definitionessays.com/ top 10 dissertation writing services
Thanks a lot. I value this!
urgent custom essays custom writings top 10 essay writing services
I?¦ll right away snatch your rss feed as I can not to find your email subscription link or e-newsletter service. Do you have any? Kindly allow me recognise in order that I could subscribe. Thanks.
This is really interesting, You are a very skilled blogger.
I’ve joined your rss feed and look forward to seeking
more of your excellent post. Also, I’ve shared your web site in my social networks!
Amazing such a handy webpage. https://essayghostwriter.com/
I enjoy checking your website. thnx! https://gaydatingzz.com/